Maroc 22/09 au 24/09
Mercredi 22 Septembre 2010
Beaucoup de route ce jour là. Le paysage est semblable au fil des jours. Du sable et des rochers agrémentés de touffes d'herbes par ci par là. Le soir on se pose après Laayoune pour un repos bien mérité.
Jeudi 23 septembre 2010
Toujours de la route. On rejoint la ville de Dakhla en fin d'après midi. Beaucoup de vent à notre arrivée. Adrien monte la tente un peu exentré du camion mais se fait bien secouer la nuit par le souffle ! Dès notre arrivée une horde de petits chiots accompagné du papa "Jack" nous souhaite la bienvenue en nous offrant une salve d'aboiements. Vincent a un peu peur pour Kawa mais finalment tous les toutous sont devenus copains ! Pauline a même trouvé un chiots a ramener en france et elle l'appelera "Dakhla" (on verra ça sur le retour on en deja un qui prend pas mal de place !). Le lendemain matin nous nous faisons réveillé par les buldozzers ! Il va y avoir une compète de de kite surf le 24 et tout doit être nickel pour les futurs participants et visiteurs. Une trentaine de beaux drapeaux tout neufs envahissent la place et le sable est enlevé du parking. Nous rencontrons un jeune (Issa) qui vit sous des tentes sarahouis au bord la mer et qui nous invite à prendre le thé chez lui le lendemain matin. Au final nous avons bien pris le thé et hors de question de partir sans manger ! Aussitôt dit ausitôt fait, on a pas le temps de réfléchir que déja 5 poissons sont sur le feu ! Nous offrons les pâtes pour accompagner tout ça. Devant le chaleur grandissante nous piquons une tête dans la lagune où l'eau est, pour une fois assez chaude et sans vagues (pour les curieux vous pourrez aller voir sur google earth le pourquoi du comment. Pour les moins curieux ou pour les plus flemmards voici une petite explication : Dakhla est une ville construite sur une péninsule de 40 km de long en forme de virgule qui protège des vagues l'eau de sa lagune, tout simplement). Après cette baignade nous reprenons la route après avoir fait le plein de nourriture et d'essence à Dakhla même.
Vendredi 24 septembre 2010
Départ de Dakhla pour la frontière Mauritanienne. Il fait chaud (mais ça c un peu normal) et les kilomètres défilent tranquillement. Nous arrivons à la douane Marocaine sur les coups de 13 heures. Premiers enregistrements des passeport et 15 dirhams (non officiel) plus tard Vincent se dirige vers la douane. Commence la ronde des fouilles du camion. La première par un officier de la douane, la deuxième, environ 15 secondes après, par la police et la troisième, 30 m plus loin par les militaires. Ça y est on peut enfin passer du côté mauritanien et ben non ! un autre controle par un douanier qui espère surement un petit "cadeau". Bah de toute façon on en a pas et on ne donne pas d'argent. Ce coup ci on peut y aller ! Hop un dernier enregistrement des passeport avant de quitter le sol marocain et nous voila dans le fameux "no man's land" entre le poste marocain et le poste mauritanien. Nous croisons un français qui a l'habitude de traverser et nous lui demandons d'être notre guide parce que dans ce no man's land, le terrain est miné donc pas d'écart sur la piste... Il accepte sauf qu'au bout de 500 m sa voiture tombe en panne... "Euh... qu'est ce qu'on fait ? on avance ou pas ?" Tous les trois pas très rassurés de stationner en ce lieu au milieu des cadavres explosés de voitures nous décidons d'avancer. La piste est complètement défoncée, le camion brinquebale dans tous les sens mais nous voyons enfin le poste mauritanien au loin. Ouf !!! Vincent est réquisitionné pour les passeports et les papiers du camion, pendant qu'Adrien et Pauline tape la causette avec le gardien. Nouvelle fouille du camion mais une fois de plus les douaniers ont peur de Kawa ! On se dit qu'il sera bien utile pour éviter de se faire fouiller le camion trop souvent si tous les mauritaniens ont si peur des chiens ! Bon bientôt la fin. Une nouvelle fois nous devons présenter nos passeports pour les visas. Exemple de petites phrases que Pauline a grandement apprécié vous allez vous en douter :
- "Elle est avec vous celle la ?
- Elle appartient à qui celle la ?"
C'est une autre vision de la condition féminine...
Avant de pouvoir partir il faut que nous contractions une assurance pour traverser le territoire en camion. Inutile de vouloir faire du forcing auprès des agents d'assurance, ils sont de mèche avec des rabatteurs qui prennent au passage une petite commission. 17H (hé oui 4H quand même), fin de la douane, nous pouvons reprendre la route. Le soir nous nous posons dans un coin du désert. Le vent souffle encore très fort et le sable vole. Adrien monte sa tente auprès du camion, on verra si demain il sera enseveli sous le sable. La nuit tombée Vinc'ent et Adrien parte faire une petite ballade au clair de lune mais quand au passage de la lampe torche deux petit points verts brillants comme des yeux illuminent un buisson ils font demi tour, pas encore prêt à affronter les animaux du désert ! Le reste de la nuit sera très calme.
Beaucoup de route ce jour là. Le paysage est semblable au fil des jours. Du sable et des rochers agrémentés de touffes d'herbes par ci par là. Le soir on se pose après Laayoune pour un repos bien mérité.
Jeudi 23 septembre 2010
Toujours de la route. On rejoint la ville de Dakhla en fin d'après midi. Beaucoup de vent à notre arrivée. Adrien monte la tente un peu exentré du camion mais se fait bien secouer la nuit par le souffle ! Dès notre arrivée une horde de petits chiots accompagné du papa "Jack" nous souhaite la bienvenue en nous offrant une salve d'aboiements. Vincent a un peu peur pour Kawa mais finalment tous les toutous sont devenus copains ! Pauline a même trouvé un chiots a ramener en france et elle l'appelera "Dakhla" (on verra ça sur le retour on en deja un qui prend pas mal de place !). Le lendemain matin nous nous faisons réveillé par les buldozzers ! Il va y avoir une compète de de kite surf le 24 et tout doit être nickel pour les futurs participants et visiteurs. Une trentaine de beaux drapeaux tout neufs envahissent la place et le sable est enlevé du parking. Nous rencontrons un jeune (Issa) qui vit sous des tentes sarahouis au bord la mer et qui nous invite à prendre le thé chez lui le lendemain matin. Au final nous avons bien pris le thé et hors de question de partir sans manger ! Aussitôt dit ausitôt fait, on a pas le temps de réfléchir que déja 5 poissons sont sur le feu ! Nous offrons les pâtes pour accompagner tout ça. Devant le chaleur grandissante nous piquons une tête dans la lagune où l'eau est, pour une fois assez chaude et sans vagues (pour les curieux vous pourrez aller voir sur google earth le pourquoi du comment. Pour les moins curieux ou pour les plus flemmards voici une petite explication : Dakhla est une ville construite sur une péninsule de 40 km de long en forme de virgule qui protège des vagues l'eau de sa lagune, tout simplement). Après cette baignade nous reprenons la route après avoir fait le plein de nourriture et d'essence à Dakhla même.
Vendredi 24 septembre 2010
Départ de Dakhla pour la frontière Mauritanienne. Il fait chaud (mais ça c un peu normal) et les kilomètres défilent tranquillement. Nous arrivons à la douane Marocaine sur les coups de 13 heures. Premiers enregistrements des passeport et 15 dirhams (non officiel) plus tard Vincent se dirige vers la douane. Commence la ronde des fouilles du camion. La première par un officier de la douane, la deuxième, environ 15 secondes après, par la police et la troisième, 30 m plus loin par les militaires. Ça y est on peut enfin passer du côté mauritanien et ben non ! un autre controle par un douanier qui espère surement un petit "cadeau". Bah de toute façon on en a pas et on ne donne pas d'argent. Ce coup ci on peut y aller ! Hop un dernier enregistrement des passeport avant de quitter le sol marocain et nous voila dans le fameux "no man's land" entre le poste marocain et le poste mauritanien. Nous croisons un français qui a l'habitude de traverser et nous lui demandons d'être notre guide parce que dans ce no man's land, le terrain est miné donc pas d'écart sur la piste... Il accepte sauf qu'au bout de 500 m sa voiture tombe en panne... "Euh... qu'est ce qu'on fait ? on avance ou pas ?" Tous les trois pas très rassurés de stationner en ce lieu au milieu des cadavres explosés de voitures nous décidons d'avancer. La piste est complètement défoncée, le camion brinquebale dans tous les sens mais nous voyons enfin le poste mauritanien au loin. Ouf !!! Vincent est réquisitionné pour les passeports et les papiers du camion, pendant qu'Adrien et Pauline tape la causette avec le gardien. Nouvelle fouille du camion mais une fois de plus les douaniers ont peur de Kawa ! On se dit qu'il sera bien utile pour éviter de se faire fouiller le camion trop souvent si tous les mauritaniens ont si peur des chiens ! Bon bientôt la fin. Une nouvelle fois nous devons présenter nos passeports pour les visas. Exemple de petites phrases que Pauline a grandement apprécié vous allez vous en douter :
- "Elle est avec vous celle la ?
- Elle appartient à qui celle la ?"
C'est une autre vision de la condition féminine...
Avant de pouvoir partir il faut que nous contractions une assurance pour traverser le territoire en camion. Inutile de vouloir faire du forcing auprès des agents d'assurance, ils sont de mèche avec des rabatteurs qui prennent au passage une petite commission. 17H (hé oui 4H quand même), fin de la douane, nous pouvons reprendre la route. Le soir nous nous posons dans un coin du désert. Le vent souffle encore très fort et le sable vole. Adrien monte sa tente auprès du camion, on verra si demain il sera enseveli sous le sable. La nuit tombée Vinc'ent et Adrien parte faire une petite ballade au clair de lune mais quand au passage de la lampe torche deux petit points verts brillants comme des yeux illuminent un buisson ils font demi tour, pas encore prêt à affronter les animaux du désert ! Le reste de la nuit sera très calme.
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